L'affaire de la rue froide






                       Maintenant je danse






                      Douée de trois jours

 




                        D’habitude avec maman






                        Desiderata de la visite






                        La femme qui hume






                        Ma bouche avalera






                        L’équivoque de la compagne






                        Atlantide blanche






                        Je t’entends

                        impressions numériques sur papier photo satiné montée sous plexi mat, 124 x 86 cm
                        digital print on semi-gloss paper face-mounted to mat plexiglass, 124 x 86 cm



Je suis le promeneur présenté à la galerie Lacerte art contemporain de Montréal en 2012

          Je suis le promeneur
Je suis le promeneur propose un programme narratif fait d’itinéraires et d’histoires aux géométries variables. Chaque fois, dans cette série, un personnage est associé à une image qui en devient, en quelque sorte, le révélateur. Ces associations engagent la subjectivité afin de la mettre à l’œuvre. Construits en plans rapprochés, ces points de vues se caractérisent par une grande volonté de dépouillement. L’intention est de montrer les personnages et les objets en fragments pour en révéler les détails choisis. Selon cette démarche poétique, l’évidence de ces représentations accentue ce qu’elles peuvent nous communiquer, c’est-à-dire la charge émotive et poétique de leurs connotations tout en misant sur l’ambiguïté et les dissonances qu’elles recèlent.

L’opération de jumelage se place sous les auspices du détournement. J’y propose une sorte d’équilibre dans leur disparité pour que ces tandems incertains atteignent leur potentiel de dialogue sensible. Le processus de façonnage de ces images photographiques me permet d’exprimer et d’interpréter une certaine vision de l'altérité conçue comme le serait une fiction sans cesse en ébauche. Avec ce projet, j’interroge, je revisite et je tente de défaire tout lieu commun à l'image quotidienne pour qu’il subsiste une vision oblique, une grammaire de l’intime, une poétique ouverte sur l’ordinaire et le désir. Travaillant à la mise en abîme de mes sujets et objets, j’espère multiplier, par ces stratégies, les aléas du sens de même que les points de vue sur l’objet photographique.
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