Le porte-manteaux, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 96 x 145 cm

Les chaises rouges, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 81 x 122 cm

L'escalier, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 152 x 102 cm

Les fleurs séchées, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 81 x 122 cm



Le chandelier, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 97 x 145 cm

La cuisine, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 97 x 145 cm

Le lavabo, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 81 x 122 cm

Les trophées, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 81 x 122 cm

La maquette, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 97 x 145 cm

La végétation, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 81 x 122 cm

Les cintres, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 81 x 122 cm

La boîte, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 81 x 122 cm

La sacristie, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 81 x 122 cm

L'arrière scène, éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 81 x 122 cm

La table,éd 1/3, impression numérique sur papier Legacy Baryta de Epson, 81 x 81 cm

Rencontres de la photographie en Gaspésie, parc national Forillon





Galerie Occurrence espace d'art et d'essai contemporain, Montréal

Le goût de la durée a germé alors que je vivais ma première expérience en tant que thanatopractrice à Gaspé en 2018. Je me suis rendue à Douglastown pour aménager le sous-sol de l’église selon les dernières volontés d’une défunte qui désirait être exposée dans son patelin. Interpellée par la polyvalence et l’aspect de ce vaste sous-sol servant de salle communautaire, j’y ai repéré des indices révélateurs des multiples fonctions attribuées à ce lieu et j’ai décidé d’y réaliser un « récit photographique. Je suis retournée à Douglastown à l’automne 2019 avec l’objectif de collecter ces indices en privilégiant ce point de vue qui caractérise mon travail photographique et d’utiliser ce matériel pour « raconter » une histoire inspirée, vivante et singulière.

Je me suis donc lancée sur les traces de certains rites et coutumes propres à la localité de Douglastown. Avec Le goût de la durée, je me suis demandé comment est utilisé aujourd’hui tout un patrimoine culturel. Quelles sont les manières qu’ont privilégiées, sciemment ou non, les résidents de cette localité pour faire vivre, persister, subsister ce patrimoine. Comment s’y inscrit le sentiment d’appartenance. J’ai cherché à y collecter des signes, vestiges d’une culture ancienne, artisane, réminiscences de passe-temps et de savoir-faire, indices laissant deviner l’institution de nouvelles habitudes ou de nouvelles activités, traces d’efforts et de résistance déployés pour préserver l’histoire. Sans chercher à documenter l’aspect des lieux, je donne à le reconnaître de manière emblématique, poétique. J’appelle à percevoir, ou à « lire », l’endroit à la lumière de ses particularités que j’ai magnifiées.

La démarche qui m’a conduit à la création du projet Le goût de la durée est circonscrite dans l’espace et le temps. Dans ce contexte spécifique, j’ai travaillé à partir du répertoire matériel que m’a offert ce lieu. J’ai agi comme une écrivaine qui s’est rendue sur les lieux où elle campera son prochain récit dans le but d’en étudier le climat et d’examiner les habitudes de leurs résidents. Comme cette écrivaine, je me suis imprégnée de ces us et coutumes, puis me suis servie de ma démarche d’observation pour produire cette histoire, la mienne étant photographique.
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